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Mes histoires explorent la nature profondément queer du vivant, et les petits espaces d'entraide, de soutien, et de chaleur. J'aime réfléchir sur la merveilleuse complexité de la faune, de la flore et du fungi et encourager les lecteur·rices à imaginer comment une perspective en constante expansion sur ce que la vie est, et pourrait être, va dessiner les contours de notre futur.

Je m'interroge sur les systèmes à la fois collaboratifs et intermêlés pour montrer que nos corps, nos communautés, et donc nous-mêmes, sont la somme de nombreuses vies et de nombreux rêves. J'ai écrit des histoires sur des êtres musicaux qui sont aussi des arbres, un fungi qui fait le choix collectif d'évoluer pour atteindre les étoiles et de pêches qui, une fois mangées, aident des humains habitant une Toronto submergée et brûlante à oublier leur deuil.

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Nouvelles

Essais

  • La relève, la relève! - Présences d’esprit no 107 — France, 2022

  • Staff writing contest winners illuminate the overlooked and underappreciated - Princeton University website — Princeton, New Jersey, 2016

Divers

  • Invitée du Congrès Boréal 2023

    • Table ronde Fantasy et féminismes animée par Pascale Laplante-Dubé, avec Élisabeth Vonarburg, Geneviève Blouin et Dominique Scali

    • Table ronde Écrire Queer animée par Hélène Bughin, avec Pascal Raud, Su J Sokol et Talhí Brione

    • Table ronde La langue en mutation animée par Marie-Ève Boucher, avec Pascal Raud

    • Entrevue animée par Clélia Pulido-Ferrois

  • Membre du jury pour le concours littéraire Huis clos, 2023

Critiques

Yozone

À nouveau, Célia Chalfoun séduit par la fausse simplicité de son texte. Avec son orsadole Dédalie, Maolin est un musicien accompli. Il emmène Nasha, seulement 14 ans, trouver sa propre orsadole. Il l’estime assez mûre pour cela. Quête initiatique pour la jeune Nasha, instruments de musique vivants entrant en symbiose avec leur musicien… La Route des orsadoles possède un côté intimiste prenant, de nombreuses questions se posent à l’encontre des orsadoles. Il est juste dommage que la fin soit aussi abrupte, mais l’ensemble maintient parfaitement l’attention des lecteurs.

Les Chroniques de l'imaginaire

Sur Singh, il n'y a pas d'oiseaux, et Zain ne peut y emmener les étourneaux qui lui sont chers, mais ce sacrifice ne lui pèse presque pas face au plaisir de revoir Jhansi. La découverte du mumura, aussi, est fascinante. Une nouvelle imaginative de mondes où tout peut communiquer.

Bifrost

Célia Chalfoun marche plutôt sur les terres de Theodore Sturgeon (ou de Joëlle Wintrebert), avec au final une très belle nouvelle d’ethno-SF musicale, probablement la meilleure de ce numéro.

Intéressé·e? Des questions?

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